Individualité de l’action sociale

Une mise en débat : à quelles conditions théoriques, l’individu peut-il être qualifié d’acteur social ?

Ce site est dédié à des échanges sur la qualification d’acteur social de l’individu.

Vous trouverez ci-après les deux premières discussions à ce sujet. De nouvelles discussions seront mises en ligne prochainement. Si vous ne souhaitez pas que votre nom apparaisse dans les discussions qui suivent, merci d’utiliser un pseudo pour préserver une certaine continuité dans les échanges.

Discussions

L’individu peut-il être qualifié d’acteur social ?

À quelles conditions peut-on, en théorie et en toute légitimité, qualifier l’individu « d’acteur social » ?
Sur le plan du langage courant, il n’y a pas de difficulté particulière à cela. En tant qu’il ou elle fonde une famille, élève des enfants, participe par le travail à la richesse collective, l’individu, homme ou femme, contribue à faire fonctionner la société. Mais pour que cette qualification « d’acteur social » attribuée à chacun soit utilisée dans toute sa portée, et prenne une signification pleine et entière, il y faut quelque chose de plus. Il faut pouvoir considérer que chacun participe d’une certaine façon, sans même en avoir conscience, à ce qui crée et transforme la société, et à l’évolution des structures sociales dans la durée historique de la succession des générations.

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L’influence relative de la société sur l’individu

C’est maintenant un fait bien établi, la société a, dès la naissance, une grande influence sur les conduites et les valeurs de l’individu : par la famille, par l’école, par l’entreprise. Cela se traduit en particulier par les avantages durables des catégories dites supérieures, les enfants de cadres devenant cadres à leur tour. Pourtant, une perspective stricte en « reproduction sociale » n’expliquerait pas ce qui fait le changement social et l’évolution particulièrement rapide des sociétés actuelles. Se pourrait-il que certaines dimensions de la compétence individuelle entre dans ce qui fait l’innovation ? Une hypothèse : si le parcours de vie est l’espace privilégié d’influence de la société sur l’individu, il est aussi la matrice d’échanges plus équilibrés qu’il n’y paraît entre l’individu et la société. C’est peut-être dans la temporalité longue du parcours, que les propriétés créatrices de l’agir individuel se combinent entre-elles et pourvoient au changement social.

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